L’opposant Jean-Marc Kabund a déclaré, mardi 02 septembre 2025, que le Gouvernement congolais a donné injonction au Gouvernement Sud Africain pour lui refuser le visa qui devrait lui permettre de se rendre en Afrique du Sud afin de participer à la Conférence internationale sur la paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki.
Dans une publication publié dans son compte X, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale accuse le régime de Félix Tshisekedi d’avoir exercé des pressions pour l’empêcher de prendre part à ce rendez-vous.
"Le régime Tshisekedi tremble devant la vérité ! Sur ordre de cette tyrannie, le Gouvernement sud-africain m'a refusé le visa", écrit-il, avant de qualifier cette décision de "violation des droits humains".
Kabund estime que Pretoria s’est ainsi "invité dans les affaires internes de la RDC", en s’écartant de l’héritage politique de Nelson Mandela.
Il met en garde contre ce qu’il décrit comme une dérive autoritaire de Kinshasa, redoutant que cette logique n’aille jusqu’à la traque des opposants congolais installés en Afrique du Sud.
L’ancien secrétaire général du parti présidentiel a conclut son message par une condamnation ferme de ce qu’il appelle "un pouvoir complice, fossoyeur de la liberté et de l’héritage de Mandela".
Retenons que Félix tshisekedi et son gouvernement ont rejeté l'invitation de Pretoria. Lors du deuxième congrès de l'Union sacrée de la nation, le Chef de l’État a rejeté les propositions de médiation internationale, notamment celle de l’ancien Président sud-africain Thabo Mbeki, qui avait suggéré une plateforme régionale pour faciliter les négociations entre Kinshasa et la rébellion du M23.
Tshisekedi a déclaré: «il n'y aura jamais de dialogue en dehors de ma propre initiative. Les Congolais n’ont pas besoin de facilitateurs pour dialoguer».
Certains opposants, notamment Martin fayulu et sa plante forme Lamuka ont aussi zappé l'invitation de Thabo Mbeki
Junior Kalonda