Dimanche 24 août à travers les réseaux sociaux dans une vidéo, Junior Mboso Kazadi, a fait sa déclaration de démission de la police nationale congolaise.
Selon le démissionnaire, cet acte est posé suite à l'insécurité et la criminalité qui règne à Kinshasa et dans plusieurs coins de la RDC, il accuse certains policiers d’être complices avec des malfrats communément appelé "Kuluna" et autres bandits. «Je préfère retourner à la vie civile que de participer au génocide» a-t-il déclaré.
Il a révélé également que «tous les rapports faits au numéro 1 de la Police sont erronés». Junior MBOSO affirme détenir plusieurs preuves de personnes arrêtées, puis relâchées sans aucune procédure légale.
Le capitaine Junior Mboso espère que son message parviendra jusqu’au bureau du Chef de l’État, qui est animé par l'esprit et la volonté de changer le pays mais malheureusement ceux à qui il fait confiance finissent toujours par lui rendre un mauvais service.
Si la démission qui n'est pas dans l'ADN congolais, est un acte de haute porté symbolique, celle de fils Mboso a surpris plusieurs congolais, sur le fait de non rescpect de la procédure en la matière, mais aussi par le mécanisme de son enrôlement au sein de la police.
Selon certains observateurs, Junior Mboso était vigile à Bruxelles, curieusement, il se retrouve au sein de la police nationale sans aucune formation.
En ce qui concerne la procécure de démission dans la police congolaise, selon la loi, elle se fait par écrit auprès de la hiéarchie et ne peut-etre considérer que si le démissionnaire a 5 ans dans la police, 3 ans de plus s'il était bénéficiaire d'une formation spécialisée, elle peut prendre trois mois pour être accepter, au cas contraire, elle d'office.
Junior Kalonda